7 cajas (2012)

imdb / allocine

Excellente surprise, le film réussit son récit et son portrait social (très présent) sans discours ni larmoiement.

Le jeu des acteurs est également bon et plutôt de qualité uniforme.

Il va sans dire que sa qualité technique est bonne (mais vaut la précision vu que le film est paraguayen).

Diary of a Nymphomaniac (2008)

imdb / allocine

Succession mal cousue de clichés... Film fort ? pas en 2013 en tout cas !
Jeu très peu naturel des acteurs à l'exception de l'argentin.

Cria Cuervos (1976)

imdb / allocine

Le film aborde le thème de l'enfance de façon ambiguë et subtile. Il est très bien construit.

Le jeu des actrices est impeccable !

För kärleken (2010)

imdb

L'histoire est un peu forcé pour bien rentrer dans le moule des trois histoires racontées en parallèle, mais le film réussit quand même à poser des questions de son temps: les discriminations raciales (en particulier après le 11/9) et sexistes.

Malheureusement il insiste un peu trop sur les quelques points d'humour: "les règles", répété trois fois...

Le jeu de l'actrice principale est bon mais celui des autres est très inégal.

Vergiss mein nicht / Ne m'oublie pas / No te olvides de mi (2012)

imdb / allocine

Le portrait est émouvant et la situation poignante, le réalisateur réussit à combiner âpre témoignage documentaire et questionnement humain.

De cette tranche de vie, on sort perturbé sans se sentir voyeur pour autant. C'est la force de ce documentaire unique et dérangeant qui pose un regard tendre sur la réalité d'un ultime combat perdu d'avance.

Le film délicat trace aussi le parcours d'une génération de bourgeois allemands, lettrés, nés avec la guerre, et tentés par le militantisme d'extrême gauche, l'amour libre et la contestation.

Maradona (2008)

imdb / allocine

Le pamphlet politique (Evo Morales, Hugo Chavez et Fidel Castro !) est le point faible d'un film qui réussit à montrer une figure emblématique, touchante et humaine sans aller dans le terrain dégoûtant des confidences.

Par ailleurs, le réalisateur se met un peu trop en valeur...

Gravity (2013)

imdb / allocine

Film en 3D qui apporte un effet artistique indéniable avec l'effacement ou l'exacerbation des distances. Heureusement le réalisateur n'a pas exagéré le jet d'objets vers le spectateur.

Le grand spectacle renoue ici avec des notions primitives de distance et de proximité, de coupe impossible et de plénitude du temps, qui ont toujours constitué le substrat du « réalisme » de l’expression cinématographique.

Ce film délivre des sensations rares, intenses et stressantes liées aux effets cinématographique, mais aussi à l'anxiété que transmet la narration: mal de mer léger pendant plusieurs heures...

The Dark Knight (2008)

imdb / allocine

Sombre, intense et palpitant, c'est l'épisode le plus sombre et le plus pessimiste de la saga.

The Dark Knight est un film grave. Avec un "héroïsme" vraisemblable, réel et un méchant radical. Voilà un très bon film de superhéros / méchant. Heath Ledger crève littéralement l'écran.

Color of the Ocean (2011) - Die Farbe des Ozeans

imdb / allocine

Une construction avec 3 histoires en parallèle qui se croisent, où, dans chacune d'entre elles, l'impression initiale fini para se renverser et pose clairement la question de l'universalité des valeurs et principes.

Les acteurs allemands sont très bons, très expressifs ce qui n'est malheureusement pas le cas des espagnols et africains.

Batman Begins (2005)

imdb / allocine

Récit à la mode: méchants chinois, gentils indien, la quête de la vérité sur l'Himalaya, etc.

Le film est desservi par le manque de charisme de son interprète principal, Christian Bale, et on s'ennuie ferme devant une grosse production bien sage, sans magie créatrice, et plombée par un scénario ultra-explicatif et une esthétique terne.

Sehnsucht - Désir(s) (2006)

imdb / allocine

Le film est très romantique par son mélange d'idées noires et de pleine na­ture, et par son exaltation.

Son réalisme retient jamais ce sentiment d'un feu qui dévore. Cette sorte d'insensibilité du réalisme devient ainsi un puissant contrepoint à ce récit aussi sec que la passion et le désarroi des personnages sont poignants. La sécheresse du film, le refus de tout lyrisme, la vérité des acteurs non professionnels qui l'incarnent, le terreau documentaire dans lequel il s'enracine, contribuent à le rendre très attachant.

La mise en scène apaisée du quotidien, peu névrotique, pas théâtrale contribue à ce que la réalité nous parviennes sans être frontale. Ce sont les dos, les trois-quarts, les biais, les ellipses, les retranchements qui disent l'histoire, au prix de quelques lenteurs dispensables.

The pianist (2002)

imdb / allocine

Heureusement le film n'est ni une fresque unanimiste cherchant à faire pleurer les spectateurs américains sur la souffrance des juifs polonais exterminés par le régime nazi ; ni un pensum pompier et académique sur la Solitude de l'Artiste en Temps de Guerre. Ce qui ne lui enlève rien a sa puissance bouleversante.

Un Szpilman solidement interprété par Adrien Brody qui réussit, avec son regard triste et abattu, à faire passer toute l'émotion et la sensibilité du personnage, à atteindre une émotion plus intime, un humanisme plaintif et blessé, mais encore capable d'espoir.

Crazy (2000)

imdb / allocine

Le sujet de l'adolescence est assez bien traité avec finesse et tact. Les acteurs sont bons et permettent de rester attentif malgré une histoire plutôt simple.

Il giardino dei Finzi Contini (1970)

imdb / allocine

Une subtilité captivante et émouvante.

Le travail du détail est simplement délicieux: photographie, lumière et couleurs, dialogues, transitions, etc. Tout marche comme une horloge, rien n'est laissé au hasard, tout est épuré.

Berlin is in Germany (2001)

allocine / imdb

Ce long métrage très maîtrisé est plutôt juste, simple, amusant même, et qui ne manque pas d'espoir. Hannes Stöhr porte un regard sensible et fait montre d'une belle empathie.

Jörg Schüttauf est bien dirigé et dégage une force retenue, un magnétisme extraordinaire. Sa performance d'acteur en ex-taulard désabusé, qui ne demande plus qu'à ne plus se méfier de tout, est impressionnante.

Mais Berlin in Germany apparaît au bout du compte comme un Ken Loach mou du genou, pas vraiment percutant sur le plan social ; on oscille entre la comédie et le mélo, le tout réparti selon un équilibre qui rappelle celui, insipide et neutralisant, des téléfilms.

Sound of Heimat - Deutschland singt (2012)

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"El músico Hayden Chisholm, neozelandés con antepasados escoceses, viaja a lo largo de la República Federal en busca de una música que los alemanes parecen haber perdido: la verdadera música tradicional. Esta road movie lleva a Hayden desde Colonia a Baviera, a Vogtland y a los Montes Metálicos, al lugar conmemorativo de Buchenwald y a Flensburgo. Hayden Chisholm y los dos directores de cine descubren un ambiente musical lleno de vida, realista, original y creativo, muy alejado de lo convencional. Todavía existe la auténtica música tradicional, lejos de esa tan anticuada y kitsch que la televisión alemana suele mostrar en espectáculos y programas musicales".

Le problème majeur du film est sa complaisance, ce qui nous laisse rêveurs quant à la qualité musicale du film.

Domspatzen - Ein Jahr mit Deutschlands ältestem Knabenchor (2008)

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A lo largo de un año, Matti Bauer observa a unos jóvenes alumnos del internado del coro “Regensburger Domspatzen”. En primer plano, cuatro novatos cuya despedida de la casa familiar no ha sido nada fácil, pero que encuentran y se construyen un nuevo hogar, sobre todo, en la música.

Du levande - You, the Living (2007)

imdb / allocine

Esthétique éblouissante des tableaux gris verdâtre, très peu profonds et avec des fenêtres à l’arrière où se déroule une deuxième scène. Roy Andersson a un univers visuel maîtrisé, parfois onirique, toujours stylisé, souvent fascinant.

Par ce film étrange, déconcertant et intrigant, le réalisateur dérange ou déplace nos attentes et nos certitudes en termes de récit, de personnage ou d'enregistrement du réel ce qui provoque stimulation supplémentaire.

Il s'agit d'une galerie de portraits sur la solitude humaine: on ne se lasse pas de rire de ces humains si futiles et si égoïstes. Le résultat est une fable surréaliste à l'humour ravageur, une addition de situations sombres ou tragiques, montrées sous un jour systématiquement absurde qui fait naître un étrange sourire. C'est un beau concentré de mélancolie grisaille où l'humour est définitivement la politesse du désespoir.

C'est une suite de tableaux absurdes et hypnotiques, dans le respect parfait des tonalités et des rythmes, moteurs d'une mécanique imperturbable, machine à dépeindre un monde gris et froid, où le moindre geste importe pour décrire l'humaine condition.

Cependant, le film s'éteint peu à peu. A mesure que les saynètes s'allongent, il perd par moments de la force comique qui était son principal atout. Car sa limite est claire : le regard strictement entomologique et l'absence d'empathie envers ces humains malmenés épuise ça et là le brillant formalisme des débuts.

Der Fall Ö – El caso E (1991)

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Director: Rainer Simon, color, 95 min., 1990

Grecia, verano de 1944: los alemanes han ocupado el territorio. Un capitán del ejército graba con una cámara de 16 mm la tragedia de Sófocles “Edipo Rey”. Reparte los papeles entre sus soldados y algunos nativos. Tras un ataque partisano, tres actores griegos son tomados como rehenes y les disparan al intentar escapar.

’No cabe la vida justa en la vida falsa’, dijo Theodor W. Adorno. Esta frase podría servir como clave decisiva para comprender DER FALL Ö, un largometraje que no siempre resulta fácilmente accesible.

La Muerte de un burocrata (1966)

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Hommage au cinéma muet comique.

Belle réalisation !

Die Innere Sicherheit / Contrôle d'identité / La seguridad interior (2000)

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Utopie bourgeoise avec le cliché des intellos-bandits ultra intelligents.

Seule l'adolescente joue acceptablement...

Très décevant.

Pina (2011)

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Cet hommage à l'art de Pina Bausch est un film sobre. Wim Wenders a réussi le tour de force de synthétiser l'âme de la danse de Pina Bausch.

Le film se révèle un bel écrin pour une 3D qui, contrainte par l'espace scénique, révèle de séduisantes potentialités.

Truffaut

Pour ceux qui aiment Truffaut, voici sa dernière apparition publique:
vidéo

Die Unberührbare / No Place to Go / L'Insaisissable (2000)

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Ce qui saisit avant tout, c'est la lancinante trajectoire de cette "insaisissable" sans feu ni lieu, romancière has-been, SDF de luxe, à travers l'Allemagne. L'Insaisissable est un déchirant portrait de femme déchue.

Le très séduisant noir et blanc et l'interprétation très convaincante de Hannelore Elsner font un tout très esthétique.

Neukölln Unlimited (2010)

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Film sur l'intégration en Allemagne. Le film a des passages en dessin animé très esthétiques et, en dehors de ceux-ci, est dans un style documentaire, ce qui le rend plus humain malgré une bonne dose de fantaisie.