Friday, September 27, 2013

Sound of Heimat - Deutschland singt (2012)

imdb

"El músico Hayden Chisholm, neozelandés con antepasados escoceses, viaja a lo largo de la República Federal en busca de una música que los alemanes parecen haber perdido: la verdadera música tradicional. Esta road movie lleva a Hayden desde Colonia a Baviera, a Vogtland y a los Montes Metálicos, al lugar conmemorativo de Buchenwald y a Flensburgo. Hayden Chisholm y los dos directores de cine descubren un ambiente musical lleno de vida, realista, original y creativo, muy alejado de lo convencional. Todavía existe la auténtica música tradicional, lejos de esa tan anticuada y kitsch que la televisión alemana suele mostrar en espectáculos y programas musicales".

Le problème majeur du film est sa complaisance, ce qui nous laisse rêveurs quant à la qualité musicale du film.

Friday, September 6, 2013

Domspatzen - Ein Jahr mit Deutschlands ältestem Knabenchor (2008)

imdb

A lo largo de un año, Matti Bauer observa a unos jóvenes alumnos del internado del coro “Regensburger Domspatzen”. En primer plano, cuatro novatos cuya despedida de la casa familiar no ha sido nada fácil, pero que encuentran y se construyen un nuevo hogar, sobre todo, en la música.

Monday, September 2, 2013

Du levande - You, the Living (2007)

imdb / allocine

Esthétique éblouissante des tableaux gris verdâtre, très peu profonds et avec des fenêtres à l’arrière où se déroule une deuxième scène. Roy Andersson a un univers visuel maîtrisé, parfois onirique, toujours stylisé, souvent fascinant.

Par ce film étrange, déconcertant et intrigant, le réalisateur dérange ou déplace nos attentes et nos certitudes en termes de récit, de personnage ou d'enregistrement du réel ce qui provoque stimulation supplémentaire.

Il s'agit d'une galerie de portraits sur la solitude humaine: on ne se lasse pas de rire de ces humains si futiles et si égoïstes. Le résultat est une fable surréaliste à l'humour ravageur, une addition de situations sombres ou tragiques, montrées sous un jour systématiquement absurde qui fait naître un étrange sourire. C'est un beau concentré de mélancolie grisaille où l'humour est définitivement la politesse du désespoir.

C'est une suite de tableaux absurdes et hypnotiques, dans le respect parfait des tonalités et des rythmes, moteurs d'une mécanique imperturbable, machine à dépeindre un monde gris et froid, où le moindre geste importe pour décrire l'humaine condition.

Cependant, le film s'éteint peu à peu. A mesure que les saynètes s'allongent, il perd par moments de la force comique qui était son principal atout. Car sa limite est claire : le regard strictement entomologique et l'absence d'empathie envers ces humains malmenés épuise ça et là le brillant formalisme des débuts.